Jour 12 – Les montagnes dorées

Comme la journée d’hier s’est terminée par la découverte qu’un Jetboil avait été oublié à l’hôtel, nous nous sommes séparés, une fois de plus, en deux groupes. Vivien a supplié la réceptionniste au téléphone de demander aux clients qui partent dans notre direction si quelqu’un serait prêt à livrer le jetboil oublié en chemin. Avec Alexis, ils sont restés quelques heures à Landmannalaugar, tandis que les autres ont pris la route. Aujourd’hui, nous n’avons que 12 km à parcourir, donc nous n’avons pas à nous presser, et nous profitons de la vue tout en prenant beaucoup de photos. Le paysage environnant est vraiment différent par rapport au nord de l’île. Nous sommes maintenant entourés de lacs, de collines vertes, et ici et là d’un peu de neige. Nous marchons également la plupart du temps en montée, ce qui est un autre changement radicale par rapport au nord, qui était aussi plat qu’une crêpe. Arys porte à nouveau ses tongs toute la journée, et nous rencontrons même un gars aussi fou que lui portant les mêmes chaussures

Les garçons prennent alors dans la bonne humeur, quelques photos ensemble. Nous nous arrêtons pour déjeuner environ 4 km avant la ligne d’arrivée, car nous avons trouvé un endroit magnifique et nous voulons simplement y rester un moment. Vers la fin de la journée, nous traversons de nombreuses plaines enneigées, une expérience plutôt inhabituelle même en fin d’été. Nous arrivons vers 16 heures et allons directement monter nos tentes. Peu de temps après, nous sommes rejoints par Vivien et Alexis, qui ont fini le parcours d’aujourd’hui en 2 heures et demie. Je parie même qu’ils ont réussi à faire au moins 200 pompes avec leur sac à dos, tout au long du parcours… Malheureusement, pas de chance, pas de Jetboil.

La randonnée d’aujourd’hui n’a fatigué personne, alors tout le monde (sauf moi) a décidé de monter sur la colline la plus proche pour admirer le paysage. Je surveille le camp, et écris le journal de manière responsable. Après le retour des autres, nous commençons à préparer le dîner. Si je n’avais pas faim, personne ne me ferait sortir de la tente. Il fait nettement moins de zéro aujourd’hui, nous sommes assez haut et il y a de la neige tout autour. Il n’y a pas de douche, alors nous nous glissons immédiatement dans nos sacs de couchage chauds et allons nous coucher.

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