L’objectif d’aujourd’hui est la cabane de Laugafell. Plus précisément, pas la cabane elle-même, mais plutôt le lac géothermique à proximité immédiate. Nous sommes séparés par 24 km, ce qui pour une fois semble être un objectif réaliste.
Le matin, nous prenons le petit déjeuner à moitié caché dans la tente, car la température est coincée au plus bas du thermomètre. Nous essayons de tout emballer le plus rapidement possible et de partir, afin de pouvoir enfin nous réchauffer un peu.
Aujourd’hui, la randonnée est relativement facile pour nous, principalement grâce à la motivation que procure l’idée d’un bain chaud. Malheureusement, il n’y a toujours pas grand-chose à regarder, nous ne sommes toujours entourés que de sable et de pierres.
Cependant, pour être tout à fait juste , nous n’avons rien à redire. Le temps est calme et nous marchons sur un terrain plat. Quelques voitures sont passées, et sans exception, chacune d’entre elles s’est arrêtée afin de s’assurer que nous allions bien et que nous n’avions pas besoin d’aide. La bonté des habitants est vraiment réconfortante.
Vers le 15ème kilomètre, Arys commence à se fatiguer, alors nous ralentissons un peu pour nous reposer. Comme il est encore relativement tôt et qu’il ne nous reste plus grand-chose à faire, nous ne nous arrêtons pas pour déjeuner. Environ 7 km avant la ligne d’arrivée, une autre voiture passe, conduite par coïncidence par le gardien de la cabane de Laugafell. Ne voulant pas tester ses limites, Arys monte dans la voiture et prend de l’avance. Nous continuons notre chemin. L’estomac vide proteste déjà, et peu de temps après, les muscles épuisés.
Pour les 4 derniers kilomètres, je puise dans mes forces les plus profondes, et finalement, nous arrivons tous à la ligne d’arrivée. Pendant ce temps, Arys a installé les tentes, afin que nous n’ayons qu’à nous asseoir pour le déjeuner. Nous lavons rapidement nos vêtements et nous mettons ensuite en route vers la source chaude. Personne ne mesurait le temps, mais nous ne sommes sortis que lorsque la faim nous y obligea.
Nous avons terminé la soirée avec un dîner chaud et nous nous sommes rapidement préparés pour aller dormir.
Avant de nous endormir, nous supplions encore Vivien de déplacer le réveil de demain à au moins 6h30. Tout le monde était d’accord, alors nous nous offrons un beau 8 heures de sommeil.
Bonne nuit